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La recherche OKANA 2025, les tournées, Pahuljica à la BAZ à St-Croix…
La programmation de séquences ressemble fort à une composition musicale pour un orchestre : chaque moteur est alors comme un instrument, a son potentiel d’action sur une seule articulation, mais influence l’ensemble des autres articulations, a une influence sur toute la séquence de mouvement, par son rythme, sa dynamique, son expression, sa force etc.
Techniquement il s’agit cette année de raccourcir les temps de programmation maxmsp et d’intégrer certaines séquences directement sur cartes interface et ne plus dépendre d’ordinateur. Ça c’est la partie (plutôt) facile… une formation en continu…une expérience croissante…
Artistiquement, il s’agit de lier des mouvements des moteurs vers une composition globale d’expression de corps – où chaque rythme, chaque force, chaque intention, chaque durée de chaque moteur influence et change le tout de la composition du mouvement global … un travail étrange, comme si le mouvement existait déjà et qu’il fallait « juste » le découvrir, à la manière d’une fouille archéologique… Un beau travail qui nécessite du temps… beaucoup de temps. C’est l’objectif de cette année, en parallèle avec les tournées déjà annoncées 2025-26 au théâtre 2.21 à Lausanne, au musée des automates à St-Croix …
okana, résidence au théâtre Galpon Genève, 2 mars 2025, ©p.tacchella
En parallèle, je travaille sur un automate-marionnette comme il existaient dans les gares dans les années 1970 : un espace confiné, une action réduite dans un temps défini court … une sorte de tout petit rêve en boîte… au vieux théâtre Galpon sur Artamis j’en avais construit un … Pahuljica (ou en français flocon de neige), le premier projet dans mon nouvel atelier à la BAZ à St-Croix : s’inspirer et développer un automate dans un hall de montage d’une usine où autrefois on construisait des automates à musique …
Pahuljica atelier automates-marionnettes collectif la BAZ St-Croix, mars 2025 ©p.tacchella