performances – spectacles – la recherche
photo © Padrut T

– « Le projet d’Okana »  :  

répétitions  du 6 février au 21 février 2024 et 10 représentations du 22 février au 3 mars 2024 dans la grande salle du théâtre Galpon 

Spectacle de 45 minutes (+ environ  20 minutes pour rester en salle, discuter) , tout public (enfants dès 12 ans, mais tolérés en accompagnement des parents dès 8 ans). L’idée principale : le créateur entre dans son propre rêve et rencontre des protagonistes (y compris lui-même) et sa créature artificielle. Il rejette un jeu du type échecs, mais découvre dans les éléments qui le constitue des message de codage incompréhensibles à première vue, mais qui suivent logique/ l’illogique du rêve où toute chose, toute personne a une sorte de raison. Les protagonistes entrent et sortent finalement librement dans et dehors le rêve, de même que Okana qui de toute façon ne suit pas nos règles de jeu et qui propose en fin de spectacle de quitter le sol ; sur un autre niveau, plus besoin de nos règles, les liens sont basés sur une autre approche. La danseuse et la marionnette-automate se trouvent seules et pourtant reliée…

photo © Erika Irmler
photo © Padrut T

– résidence au théâtre Galpon pour « Le projet d’Okana » du 19 décembre 2023 au 7 janvier 2024

Tester les conditions du jeu dans l’espace tourné à 45 degrés. Suspension orientable d’Okana, Premiers essais de parties déjà enregistrés de mouvements en Okana. Tests transportabilité de la suspension restée en place. Jeu, danse, intégration du texte…

4 et 5 novembre 2023, atelier portes ouvertes Ville de Genève, Vélodrome atelier 419

Un weekend avec Okana en mouvement, des questions, encore des questions… elle nous regarde, hésite, écoute, reste muette… Pourquoi nous inquiète-t-elle quand elle arrête de respirer, quand elle nous regarde, alors qu’elle est en bois, pourquoi prêtons-nous une liberté de mouvement, alors qu’elle ne peut absolument pas sortir de son périmètre sous ses fils ? Les spectateurs et spectatrices restent de longues moments éperdues dans leurs propres pensées.

photo apparue dans la Tribune de Genève/ Antoine Grosjean/Frank Mentha
– 25 juin 2023, performance Proust « sous-bois » (texte dans : Les Plaisirs et les Jours, 1895) sur la berge du Rhône, pour BIG2023 par le Théâtre Galpon

Trois performances et une exposition ont été présenté au berges du Rhône et à Porteous (Théâtre Galpon pour BIG23), la première – dansée – par Marion Baeriswyl, Aïcha Fishawy et Louisa Schöfer, la deuxième – récitée et mimée – par Padrut Tacchella et Justine Ruchat et la troisième – jouée sur instruments – par Ordinateur Végétarien (D.C.P.)

2ème performance :

Texte récité, concept et réalisation des personnages en carton par Padrut Tacchella, mouvement pantomime : Justine Ruchat. Avec l’aide à la mise en scène de Clara Brancorsini. Porte-voix : Guillaume Arlaud, atelier 419 Vélodrome.

ensuite exposition à l’espace Porteous des lino-gravures détournées en gravures pointe-sèche : travail sur place dès septembre 2022 de Padrut Tacchella, sur la presse de Marfa Indoukaeva.

photo © Erika Irmler
photo © Erika Irmler
photo © Erika Irmler
– 26 mars 2023, Théâtre Galpon, 6 x 1 minute d’ombres Chinoises pour la conférence sur Apollo 17 d’Alexandre Chollier

conférencier : Alexandre Chollier, marionnettistes : Padrut Tacchella et Thomas Manceau, technique Laurent Valdes,

KORG : gracieusement mis à disposition par Adrien Kessler

Un travail création des ombres, du jeu, de la déco des années 1970 (une télé NORDMENDE)… et une belle collaboration avec Thomas Manceau.
Castellet pour la performance « ombres Chinoises », photo©p.tacchella
– 1 septembre 2022 au 30 juin 2023 : UNE GROSSE ANNÉE DE RECHERCHE EN ATELIER. Il est impossible de refaire une création  sur scène sans cet investissement.

Après la résidence en août 2022 au Grand Théâtre, la marionnette-automate Okana retourne dans son atelier 419, où elle trouve sa résidence permanente dès maintenant.

Une maintenance de toutes les pièces mécaniques usées est prévue et commence tout de suite en septembre 2022. Une suspension des déviations sera installée permanente, en tournée on démonte plus rien..

La prochaine création en 2024 demandera sûrement une réactivité de mouvements plus intense, voire agressive. L’usure des articulations doit être revue et adaptée. Certains changements se feront par contre plus souple (colle chaude entre autre) et resteront « fusibles ».

photo©p.tacchella
Mais avant tout une mise à jour de tout l’appareil respiratoire, des seins, du ventre et du bassin. Une refonte complète de la suspension intérieure en acier du thorax permet un accès technique plus rapide. Un nouveau concept de l’écarteur excentrique respiration remplace le système à vis sans fin de 2002. Dorénavant les corrections de la sculpture pourront se faire sans démontage, directement sur la marionnette-automate suspendue et en mouvement. Les yeux seront régis par interface/servo/joystick et câblés.
photo©p.tacchella
Un travail conséquent entre janvier et mars traite le remodelage du haut du corps, des seins plus petits mais aussi la sculpture du ventre et des fesses. Le travail se fait avec modèle, la présence du corps nu permet de revenir sur la base de la sculpture d’Okana. Est-ce une prise de conscience qu’elle a à présent 38 ans et qu’elle peut ou doit tenir compte de sa féminité ? Un questionnement qui nécessitera sûrement encore plus de temps. C’est une première approche.
photo©p.tacchella
Tous les mouvements en lacet devront être introduits motorisés dans le corps de la marionnette-automate. Ceci concerne avant tout l’articulation axis/crâne qui est complétée par une motorisation par câble depuis la colonne vertébrale au niveau du ventre. Prévu, mais trop complexe pour être ajouté en 2023 : l’axe lacet ventrale ; un concept qui nécessiterait tout de suite aussi une suspension des épaules sur axe lacet, voir une suspension de tous les moteurs (le rêve vers un retour à la cage à contrepoids de 2002…)

photo©sabine.schwengel
Le travail sur la sculpture, mais avant tout aussi toute répétition en atelier, nécessite l’éclairage scénique. Installation de 4 projeteurs qui seront probablement aussi utilisés pour la création au théâtre ou en tournée.

Des tests entre février et mai 2023 ont eu lieu pour évaluer le jeu à plusieurs marionnettistes. Concluants, mais trop tôt pour intégrer dans une création devant public, car jeu d’orgue encore prototype.

Une première journée de travail en juin 2023 avec Noémi Alberganti et Géraldine Schenkel directement dans l’atelier : pourra-t-on répéter en atelier ?

photo p.tacchella et géraldine schenkel
Juin 2023 au laboratoire : le saut vers les moteurs pas-à-pas, driver etc. Tests concluants permettant de rêver aux prochains applications dans les avant-bras. Couple mécanique constant à basse vitesse, débrayage pendant le jeu, place réduite… Une autre approche : sécurité par arrêt automatique en fins de course, tests utilisation fréquente.

 

photo©p.tacchella
– 18 au 22 août 2022, Grand Théâtre de Genève, résidence artistique/technique

Cie A Hauteur des Yeux : Padrut Tacchella/projet, Noémi Alberganti/performance-danse, Géraldine Schenkel/pianiste, Veronica Segovia/costume, Laurent Valdes/vidéo

Résidence sur le proscenium de la grande scène du Grand-Théâtre. Développement du jeu en performance avec musique improvisée live. Multiples tests techniques : transport, montage technique en mode tournée. Visibilité du projet, modifications des mouvements et adaptation sonore et de l’éclairage. Enregistrement vidéo artistique.
Okana et Noémi, 20220821, Grand Théâtre de Genève, photo©p.tacchella
Okana et Noémi, 20220821, Grand Théâtre de Genève, photo©p.tacchella
Okana et Noémi, 20220821, Grand Théâtre de Genève, photo©p.tacchella

 


– 9 avril 2022 14h00 au 10 avril 2022 11h00, théâtre 2.21 à Lausanne, VEXATIONS/USINE 

Éric Satie et John Supko, ensemBle baBel – ensemble Batida – Padrut Tacchella

Performance non-stop 21 heures de jeu de marionnette au Théâtre 2.21 à Lausanne 

Une collaboration A Hauteur des Yeux – ensemble Batida – ensemBle baBel – John Suptko

Jeu  marionnette/automate Padrut Tacchella et Pahuljica ; au piano Rönisch : Alexandra Bellon, Raphaél Krajka, Anne Briset et Viva Sanchez, Jeanne Larrouturou, Laurent Estoppey, Anne Gillot, John Supko, Luc Müller ; Production Ensemble Batida

« Véxations-Éric Satie » est une discussion muette entre la marionnette Pahuljica, des pianistes et le marionnettiste, une sorte de marathon de jeu ininterrompu de 21 heures. Le morceau composé d’Éric Satie « Vexations » ne dure à peine 2 minutes, mais sera joué 840 fois de suite en boucle. Pahuljica regarde le pianiste, s’inquiète, observe, dialogue avec la pianiste. C’est une veillée de nuit, un combat contre l’épuisement des joueurs, des moments de grâce où la volonté de jouer, l’esprit, le jeu technique disparaît et donne naissance à un jeu de grande intimité et d’intuition. Les sons et les regards se croisent, les silences deviennent puissants, le jeu à trois s’installe et se développe, se transforme selon l’heure de l’après-midi, de soir, de nuit profonde ou du matin. Il y a comme un arrêt du temps, on sent un jeu échappant à nos règles et conventions théâtrales – on se trouve dans un hors-temps, hors-espace. Musique et jeu de marionnette se connectent dans cette performance, le rythme de la respiration de Pahuljica et celui de la musique s’entremêlent, se mettent en diapason. 

Cette performance met en « épreuve de jeu devant public » la recherche du nouveau système de jeu de marionnette assisté par ordinateur et le programme spécialement conçu maxmsp. Certains mouvements motorisés comme la respiration ou les mouvements des yeux sont par ailleurs intégrés directement dans le corps de la marionnette. La recherche initialement conçue pour le jeu de marionnette de taille humaine et de poids lourds (le projet Okana22) est alors modifiée et adaptée au jeu avec Pahuljica : grâce à cette motorisation le jeu discontinu sur 21 heures et les mouvements composés et complexes deviennent réalisables.

« veiller » – traverser une nuit de jeu d’improvisation et de réflexions muettes, l’abandon de toute volonté autre que d’ « être dedans » ; la chose « précieuse », le temps arrêté – mais aussi vivre ce temps en diapason avec les personnes qui vivent en ces mêmes instants des veillées de guerre.

Pahuljica (« flocon de neige », bosniaque) est de la famille des marionnettes de 1985 (Lutko, Okana, le pharaon, Laïka). C’est une marionnette en constante évolution…

photo p.tacchella

 


– 20 décembre 2021, en face du théâtre Galpon à Genève : Xd4R – un grand performeur devient sculpture

XD4r – un fidèle compagnon ! photo p.tacchella
Après deux années d’hibernation à l’atelier 419 du Vélodrome, Xd4r devient maintenant résident du théâtre Galpon, à l’entrée, vers le parking des vélo.

un long parcours…

xd2r et Marion Bäriswyl, articulations, 2017, photo © Elisa Murcia Artengo
…depuis 2007 : il faisait ses premiers pas de marionnette hydraulique de quelques 70 centimètres de taille au vieux Galpon, puis transitait vers le nouveau Galpon, puis grandit, grandit, grandit avec des spectacles pour la compagnie de l’Estuaire pour enfin en 2017 faire ses premiers « vrais » pas de marionnette hydraulique au théâtre Galpon.

Aujourd’hui, il invite les spectateurs au Théâtre Galpon, fait rêver et rêve peut être même lui-même d’un voyage au pont de la liberté à Budapest..

l’équipe XD4r, photo © Elisa Murcia Artengo

 


– 21-22-23 décembre 2021, théâtre Galpon

“recherche_okana21”
“Eigene Räume betrachten”

… un titre qui situe la recherche de toute l’année 2021 : plonger dans l’intérieur de notre histoire de vie, dans l’intérieur ou la profondeur inconnue de notre espace physique, dans un monde fragmentaire, interconnecté par la marionnette, le mouvement, les sons, les tissus nous enveloppants.

La recherche en atelier est le début de chaque évolution d’Okana. Et chaque année permet d’avancer un bloc. 2021 consiste à intégrer l’assistance motorisée/informatisée maxmsp et de travailler avec la danseuse ce nouveau mode de jeu, où le marionnettiste n’est plus au-dessus de la marionnette, mais au même niveau que la marionnette et la danseuse. En tant que marionnettiste, avoir la vision réelle – celle qu’aura aussi plus tard le public – change complètement le jeu : cela permet d’avoir la vision du jeu qu’en même temps « être à l’intérieur du corps de la marionnette » par le mouvement. En temps réel, la marionnette peut interagir aux mouvements improvisés de la danseuse.

« Eigene Räume betrachten » :

Les mouvements de la danseuse et de la marionnette se confondent, le « qui est qui » n’a plus aucune importance, les mouvements s’abstraient de nos corps pour se développer en leur propre sens. Découvrir les profondeurs de nos êtres complexes. Se relier.  « Eigen » se rattache en ce sens à «intérieur à soi »

La recherche constante « Okana » a débuté en 1986 à Genève. L’expression de son visage en témoigne. Mais l’ensemble du corps évolue, change, se modifie, s’adapte. Comme la « croix », le nombre de fils ; c’est un projet de vie. Il y a ce physique qui change, mais parallèlement son expression change, s’approfondie ; un monde précieux et secret se dévoile petit à petit.

Okana fait partie de la même famille de marionnettes comme Lutko, Laïka, Pahuljica, le pharaon…, toutes nées dans les années 1985 et évoluant constamment selon leur propre philosophie et besoins, en cherchant une idée de profonde  humanité et en les reliant avec le monde des arbres dont elles sont issues et dont elles gardent la mémoire.

Théâtre Galpon, Okana et Noémi Alberganti, photo Erika Irmler

 


– 18-28 juin 2020, salle de répétitions théâtre Galpon

« pénombre d’un après-midi »

spectacle dans la salle de répétition du Théâtre Galpon, juin 2020, photo ©Vincenzo Bezzola
performance mouvements/sons longue (2h) et version courte (30 minutes) pour un public d’environ 20 personnes , avec Lutko qui bouge sur le dos de la danseuse Nathalie Tacchella, elle-même couchée en tant que paysage humaine sur le haut d’un piano droit ouvert et préparé. Jeu par strates : musicienne assise au sol, marionnettiste debout, danseuse et Lutko sur le haut du piano. jeu horizontal, assisté par télécommande de certains mouvements.

 


– 30 janvier au 1 février 2020, Musée de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, Genève

« LUTKO, UN ESPOIR NAISSANT »

Jeanne et Lutko, salle de répétition Parker/Batida, photo Padrut Tacchella
Cie AHY et ENSEMBLE BATIDA, salle des témoins au Musée international de la Croix rouge et du Croissant rouge à Genève.

performance mouvements/sons d’environ 6 heures par jour pour les visiteurs du Musée. Libre d’accès. Dans la salle des témoins, Lutko utilise l’intérieur d’un piano à queue pour ses mouvements improvisés. Musiciennes et marionnettistes et Lutko se trouvent sur le même plan (jeu horizontal pour la première fois). Jeu horizontal, sans mouvements assistés par télécommande. Avec témoignages de guerre en Bosnie (1992-95) enregistrées et diffusées.

 


-jeudi 21 novembre 2019, 19h30 espace KUGLER, Genève
« ctrl+esc »

Laïka, Pierre Dunand, Viva Sanchez, salle Kugler, photo Padrut Tacchella

organisé par makaronic.ch : Viva Sanchez, Pierre Dunand, Padrut Tacchella, Fatna Djahra avec Laïka.

Un court instant d’impro mouvements/sons synthé dans une soirée de performances pour/et avec Kenneth Reams. Jeu Laïka depuis plateforme suspendue par deux joueurs simultanément.

Laïka, salle Kugler, photo Padrut Tacchella
l’équipe XD4r, photo p.tacchella
depuis la plateforme de jeu à env 3m50, espace KUGLER Genéve, 20 nov 2019, photo © Padrut Tacchella

 


– 4 novembre au 7 novembre 2020, école primaire Nova-Kasaba-Srebrenica, Bosnie
tournée « Lutko-Laïka »

la salle de classe à Nova Kasaba avec le dispositif de jeu, 4 novembre 2019, photo © Viva Sanchez
tournée organisé par cie ahy – ensemble batida, Lutko et Laïka, Viva Sanchez et Padrut Tacchella.

Le jeu se déroule dans l’école primaire/secondaire de Nova Kasaba, dans une salle de classe, sur un vieux piano à queue (Padrut debout, jeu vertical). Viva joue sur le piano, car le jour de jeu,il n’y a pas de courant, donc pas de lumières à nous, ni synthé…

jeu de 30 minutes avec intro (texte lu par Padrut en bosniaque) pour tous les 140 enfants et leur professeurs.

 


– dimanche 6 octobre 2019
« très essai – Concert-Performance à l’Athénée 4 »

Laïka sur le piano à queue de Viva Sanchez, à l’athénée 4 Genève, octobre 2019, photo © Padrut Tacchella

organisé par Viva Sanchez.

jeu Padrut Tacchella et Viva Sanchez, avec Laïka.

jeu impro pour Laïka jouée depuis la coursive de la salle en jeu verticale. mouvements et piano à queue (solo de Kagel, Scriabine, Bartok, Pärt…),

 


– 4juillet au10 juillet 2019 Srebrenica, Bosnie
Marche de la paix à Srebrenica

à l’arrivée du cimetière des victimes de Srebrenica au 3ème jour de marche, juillet 2019, photo  Padrut Tacchella
en prémices d’une éventuelle tournée en Bosnie et pour entrer en contact avec les habitants de la région de Nova Kasaba, Padrut et Joe Tacchella participent à cette marche de 3 x 30 km dans la région de Srebrenica, marche organisé par Ivar Petterson de l’association Solidarité-Bosnie. Lutko est avec eux, mais il n’est pas prévu de jouer avec lui lors de ce voyage.

 


– 27 juin au 30 juin 2019, 110, rue de Lyon, 1203 Genève
« BIG2019 – capsule du Théâtre Galpon » performance

BIG19, sur la plateforme de danse à 3.50m sur le public, Padrut Tacchella derrière Celestron 9.25 et Synthé Korg, Genève juin 2019, photo ©DR
performance sous une serre en plastic de 6m x 3m x 3m de haut et sur une plateforme à 3.50m sur le public : construction tubulaire/planche de chantier (3m x 3m) et installation de téléscope (pt).

capsule mise à disposition par le Théâtre Galpon, collaboration artistique entre cie Padrut Taccherlla de Cie AHY – Viva Sanchez de Ensemble Batida – Laurent Valdes – Mélissa Cascarino – Pierre Dunand – Marion Baeriswyl et Élodie Aubonney de h107. Laïka, marionnette de Padrut T.

Les 24h d’utilisation sur les 3 jours de présence sont organisés en heures de jour : Laurent, Élodie et Marion et heures de nuit : Padrut et Mélissa. Dimanche performance de clôture avec Laurent Valdes, Pierre Dunand et Viva Sanchez et Padrut Tacchella (Laïka).

Impro/action painting encre de Chine par Laurent.  Mélissa et Padrut utilisent le scintillement de l’étoile Véga transformé en ondes de son pour une impro dansée.

 


– 16 juin au 18 juin 2017, Plaine de Plainpalais

« BIG2017 – container X »

big17, Lutko, piano droit à mirroirs, container, Plaine Plainpalais Genève juin 2017, photo ©DR
performance Lutko/piano droit dans container

par Cie AHY – Ensemble Batida

L’univers répétitif de Eric Satie dans les trois lignes des véxations, un monde où délire, rêve, folie et se laisser aller dans la contemplation s’entremêlent. Du non-stop matin à tard la nuit. Les prémices de tournée en Bosnie se définissent lors de cette performance.

 


– 13 et 14 mai 2017, théâtre Galpon
« Articulations », Salle de spectacle Théâtre Galpon

Marion Baeriswyl et WXD4r en face à face, 2017, photo © Elisa Murcia Artengo
C’est une rencontre de XD4r au Théâtre Galpon (des Péniches) avec son propre passé, le petit Xd2r des années 2007 du Théâtre Galpon (Artamis). Et il y a Marion qui danse avec XD2r et XD4r, qui apprend à XD4r à faire ses premiers pas tout seul. Une belle histoire plein de tendresse.
Production compagnie A Hauteur des Yeux

Création pour une marionnette hydraulique, huit marionnettistes et une danseuse

Conception, scénographie et construction Padrutt Tacchella Chorégraphie Nathalie Tacchella
Jeu marionnette Emmanuel Berthoud, Fatna Djahra, Joël Hefti, Dominique Humair, Stefania Nuzzo, Manuel Puga, Markus Schmid, Padrutt Tacchella

Sécurité marionnette Gala Zackyr, Danse Marion Baeriswyl, Composition musicale Gérard Burger, Lumières Marc Gaillard,
Production et administration compagnie A Hauteur des Yeux.
A l’exception de la photo de l’affiche qui est de Padrut Tacchella, toutes les photos de ce bilan sont d’Elisa Murcia Artengo

Du rêve à la réalité

L’enjeu avec Xd a été double dès sa conception : travailler la relation au sol, les appuis de la marionnette dans une perspective d’autonomie et le travail à plusieurs marionnettistes pour stabiliser son équilibre tout en la faisant marcher. Depuis maintenant plus de huit années, ce nouveau champ d’expérimentation m’a conduit à concevoir un dispositif qui permet à plusieurs marionnettistes de coordonner leurs actions pour mettre en mouvement la marionnette qui pèse aujourd’hui environ 300 kilos !

Intrigué par ce qui influence le mouvement mécanique et ce qu’il influence à son tour, j’ai progressivement complexifié les « points d’impulsion » du mouvement hydraulique sur le bas du corps de la marionnette. Les difficultés à maintenir son équilibre propre dans la marche m’ont incité à recourir à la suspension comme soutien au système hydraulique et, après plusieurs mois de nouvelles recherches, à couper ces liens suspensifs pour ne garder que les liens impulsifs.
La relation avec la danseuse exprime quant à elle l’attachement invisible à ma mémoire de marionnettiste, aux années de mouvements verticaux et horizontaux qui marquent nos propres relations avec le monde.
(Padrut Tacchella Extrait de la note d’intentions pour Articulations)

La création Articulations est l’aboutissement d’un long chemin de recherches artistiques, mécaniques, historiques et relationnelles. Un chemin jonché d’essais, d’échecs et de découvertes, un chemin marqué par les progrès de Xd4r, cette grande marionnette hydraulique qui a appris à marcher.

Les étapes de travail
Outre le travail de recherche, d’inventions, de soudures et autres assemblages nécessaires réalisé en continu pendant près de 8 ans par Padrut Tacchella pour aboutir à la création scénique présentée en mai 2017, une partie de l’équipe a travaillé sur différentes périodes qui ont chaque fois abouti à des présentations publiques.

Février 2013 premier jeu collectif de la marionnette avec la création Tosca Xd3r en collaboration avec la compagnie de l’estuaire
Mai 2015 performance en plein dans le cadre de Go and Guest, une invitation de la compagnie de l’estuaire

Mai 2016 performance Valse hydraulique, une invitation de l’Espace 99 au cœur du quartier de l’Europe
Novembre 2016 performance sur chariot roulant lors de la fête du Vélodrome Janvier 2017 formation culturelle, une invitation de Mediamus pour expérimenter avec des médiateurs culturels le rôle du corps et du mouvement dans les actions de médiation

Présentation dans le cadre de l’événement buvette du Galpon L’homme et la mécanique.

Outre les périodes de répétition à l’atelier du Vélodrome, deux périodes de travail ont été proposées en janvier et en avril-mai par le Galpon en vue de la création de mai 2017, programmée dans le cadre du temps fort Paroles et espace.

Un dispositif solidaire
La marionnette hydraulique est reliée aux 8 marionnettistes par un réseau de tubes. Comme un cordon ombilical, ces tubes fournissent l’énergie du mouvement, les marionnettistes actionnant des pistons qui poussent l’eau de façon stratégique vers les articulations de Xd4r.

Les marionnettistes sont reliés entre eux par l’observation des mouvements qu’ils induisent à la marionnette par leurs actions coordonnées.

La danseuse est reliée à la marionnette par le toucher et le regard. Mais sa liberté est relative, car elle danse avec une marionnette bien lourde, parfois instable et souvent lunatique.

Ce dispositif est solidaire spatialement et physiquement, mais aussi relationnellement. Tous les protagonistes d’Articulations se sont passionné pour ce travail novateur de recherche au long cours.Une partie de l’équipe s’est retrouvée régulièrement (une fois par semaine) dans l’atelier de Padrut Tacchella pour tester les avancées techniques et développer un vocabulaire commun de jeu entre eux, avec la marionnette et la danseuse.

Cet engagement sur la durée a été précieux, voire indispensable pour relever le défi de cette création hors norme. Et lorsqu’il a fallu remanier entièrement le budget pour l’adapter aux soutiens effectivement reçus, la solidarité est restée réelle au sein de l’équipe.

Représentations publiques de mai 2017
Les deux représentations de mai 2017 ont été programmées par le Galpon dans le cadre du Temps fort Carrefours et Espace.
La compagnie a pu bénéficier de la communication et des services fournis par le théâtre.

Les deux représentations ont affiché complet et, le bouche à oreille aidant, la deuxième représentation a accueilli plus de spectateurs que de places, et c’est avec grand plaisir que nous avons rajouté des chaises !

Au total ce sont 176 personnes qui ont assisté aux deux représentations.

L’accueil du public a été très chaleureux, la plupart des spectatrices et spectateurs étant à la fois impressionnés et touchés par la fragilité de cette gigantesque marionnette de métal et des relations qui se jouaient entre la danseuse en chair et en os, les marionnettistes et Xd4r.

Extrait du livre d’or
« Incroyable ! Je ne savais pas qu’un « robot » pouvait me faire pleurer ! Je n’ai pas les mots, mais ça transmet énormément de choses contradictoires, comme la fragilité et la dureté. Bravo ! Continuez lentement ! »

« Extraordinaire ! Je l’avais vue essayer de traverser le pont de la Jonction, mais là je l’ai vu danser ! Quelle émotion ! Bravo »

Bilan artistique
Articulations a permis la concrétisation d’une idée, d’un rêve. Celui de faire marcher une immense sculpture de métal, pesant près de 300 kilos, une masse articulée qui exprime à la fois la puissance et la fragilité. Par son dispositif collectif, Articulations a rendu sensible la force que nous avons lorsque nous nous concertons et nous coordonnons pour le bien commun ; faire avancer et danser une sculpture de métal devient alors la cause la plus noble qui soit. Articulations a également été l’occasion de développer un langage de mouvements nourri de la relation singulière entre la danseuse et la marionnette. Un langage qui, par sa simplicité, aiguise notre sensibilité à tout ce que nous mettons en jeu pour être debout et avancer.

Enfin, Articulations a été la dernière pièce au sein de laquelle nous avons travaillé avec Marc Gaillard, décédé en novembre de la même année. Il considérait Xd comme une sorte de frère métallique.

Articulations s’inscrit dans une histoire artistique qui débute avec un petit jouet robot en bois âgé de 11 ans. Un petit jouet qui est le grand père de cette grande marionnette de 300 kgs.
Nous sommes fiers d’avoir pu faire œuvre de toutes ces couches de mémoire, de toutes ces recherches de mécanique hydraulique, de toutes les rencontres qui ont jalonné le chemin de Xd4r, et d’ouvrir notre monde à l’imaginaire des spectateurs de tous âges.

Elle marche… C’est une danse.

 


– toutes les performances et spectacles avant 2006…

en travail : En grande partie les photos de ces performances sont encore sous forme de négatifs argentiques…Je les ajouterai petit à petit !
okana, jachère, 2020, photo padrut tacchella
Fra Mauro archives : images sorties de vidéos de l’époque…

 


– « Fra Mauro »,  cie A Hauteur des yeux et Patrick Kearley (aérostier)

     marionnette « la grande femme », suspension sous montgolfière à 25 m du sol

    performance pour « LA BÂTIE »  – été 2002

Création Cie A Hauteur des Yeux,

Marionnette de taille humaine : « La grande Femme » (plus tard : OKANA)

Dans ce projet, la marionnette est joué par le marionnettiste Padrut Tacchella, suspendu sous une montgolfière captive (Aérostier Patrick Kearley, Genève), le tout retenu par une équipe de technicien.ne.s. La performance dure environ 1 heure et se déroule pendant une semaine au parc des Eaux-Vives pour le public du parc et le soir pour le public de la Bâtie.

Fra Mauro archives : images sorties de vidéos de l’époque…
Fra Mauro archives : images sorties de vidéos de l’époque…
Fra Mauro archives : images sorties de vidéos de l’époque…
Fra Mauro archives : images sorties de vidéos de l’époque…
Fra Mauro archives : images sorties de vidéos de l’époque…